Elle, l'entité virtuelle, ne peut pas voir l'horizon. Pas celui de son monde. Ni celui du nôtre.
L'horizon, c'est le lointain, la frontière où disparaît l'intelligible, le discernable, où le tangible s'efface dans un endroit commun, un endroit abstrait, géométrique, en une synthèse que l'on peut voir mais jamais vraiment regarder de près.
C'est notre limite entre l'appréciable et l'inconnu. La frontière entre ce que l'on peut voir et ce qui nous est impossible d'atteindre, ce qui nous est inenvisageable.
Elle est à la fois métaphorique et très matériellement définie par notre univers perceptif.
C'est un endroit, figuré par cette ligne à la fois infiniment fine et très épaisse, dont le contour se modulera d'après l'esprit et le point de vue de chacun, où se mélangent et fusionnent les composantes de notre environnement qui étaient encore parfaitement distinctes, un instant plus près.
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