30 Minutes, casque de réalité virtuelle, VR Chat, 2022
Seconde version de la performance intitulée "L'Autre Monstre"
Comment survivre dans un monde où les conventions sociales volent en éclat ? Dans l'univers en réalité virtuelle VR Chat, dans lequel les joueurs et les joueuses interagissent ensemble sans que leurs comportements n'aient de réelles répercussions, il faut être capable de se protéger. J'endosse ainsi une identité qui me servira d'avatar mais également de bouclier. Il faut que celle-ci soit suffisamment puissante pour permettre ma survie dans ce monde hostile. Cette performance expérimentale de quinze minutes pose la question de la survie de l'identité, aussi bien humaine - la mienne, sur scène, dans la vulnérabilité et l'exposition au regard des autres que met en œuvre l'utilisation d'un casque de réalité virtuelle en public - que celle, monstrueuse, que j'adopte : celle de Godzilla, figure mythologique et populaire qui traverse le temps et les médias.
"Monster
You get in my way? I'ma feed you to the monster (Yeah)
I'm normal during the day, but at night turn to a monster (Yeah)"
Eminem, Godzilla, 2021
20 Minutes, casque de réalité virtuelle, VR Chat, Avatars de Godzilla, 2021
A l'occasion du colloque Ecrans dedans, dehors
Ce colloque a pour but d'explorer aussi bien par la théorie qu’à travers une pratique artistique les modes d'expression ouverts par l'usage des interfaces de téléconférence et leur rapport à la viralité informationnelle. Il s’inscrit en cela dans la continuité du colloque “Confinement, viralité et formes de vie” qui s’est tenu les 26 et 27 novembre 2020 à la Générale et en ligne: http://www.virusland.org/colloque/
Alors que la performance artistique est traditionnellement associée à la constitution d'une co-présence de l'artiste et des spectateurs ou a même pour but d'accentuer de tels modes de co-présence, les interfaces de téléconférence traversent une distance spatiale qu'il n'est plus possible de vouloir effacer, et différents décalages temporels, au point même de le rappeler parfois dans leurs dysfonctionnements, à l’instar des Delay Rooms de Dan Graham. En effet, contrairement au fantasme de l’immédiateté d’un présent perpétuel que permettrait la diffusion en temps réel, les interfaces, dès lors qu’elles apparaissent dans l’espace phénoménologique, nous interdisent d'ignorer la différance et ses spectres. Comment pouvons-nous en jouer ?
Des dessins industriels sont réinterprétés et transposés vers des médiums complètement différents : céramique, onde sonore, dessins à la poudre à tracer. Les céramiques sont extrudées à l'aide d'une imprimante 3D qui est envisagée comme un outil de dessin plutôt que comme un outil de volume et de modelage. Cette installation est la troisième version du projet Sigils.
Fonderie artisanale, théière en fonte, aluminium, tabliers de cuir, sable de chantier
Un projet collectif en collaboration avec Lucie Desaubliaux, Thomas Portier, Manon Riet, Alisson Schmitt et Mathilde Vaillant Exposé aux Ateliers du Vent à l'occasion des Langues de Feux, un évènement en collaboration avec les Ateliers du Vent, La Collective, Capsule Galerie, Le Bon Accueil et le Vivarium.
Fusion 660 a été activé le jeudi 8 Juillet 2021 aux ADVs. Environ 5 kilos d'aluminium ont été coulés sur le parvis des Ateliers du Vent.
Fonderie artisanale, faïence cuite, théière en fonte, aluminium, tabliers de cuir
Un projet collectif en collaboration avec Lucie Desaubliaux, Thomas Portier, Manon Riet, Alisson Schmitt et Mathilde Vaillant
Exposé aux Ateliers du Vent à l'occasion des Langues de Feux, un évènement en collaboration avec les Ateliers du Vent, La Collective, Capsule Galerie, Le Bon Accueil et le Vivarium.
Fusion 660 est un projet de fonderie DIY imaginée par sept artistes du Vivarium - atelier artistique mutualisé. Adeptes des tutoriels en ligne, ils et elles se sont retrouvé·es autour d’une envie commune d’expérimenter des matières et des savoir-faire que personne d’entre elles et eux ne maîtrisait auparavant. C’est dans la joie de l’auto-apprentissage collectif et par l’imbrication de leurs différentes sensibilités qu’ont progressivement émergé les formes du projet.
En authentiques bricoleur·ses, elles et ils ont utilisé tout ce qui leur passait sous la main, et puisé de l’inspiration dans leur environnement le plus proche : la zone industrielle Route de Lorient avec ses quantités de tôle, de magasins de BTP et de motos, mais aussi de nombreux déchets volants. La première fonderie, à l’esthétique « punk-à-chien », permettait de recycler les canettes métalliques vides trouvées aux abords de l’atelier. Finalement, dans un souci de soin envers les participant·es à l’activation performative de la fonderie, le collectif a opté pour transformer les canettes au préalable en pièces d’aluminium plus épurées. Afin d’optimiser la production de chaleur, la fonderie s’est revêtu d’un habillage en céramique aux formes mi-végétales mi-animales, rappelant autant la figure mythique du dragon, la costumisation de motos pratiquée dans la zone ainsi que l’esthétique des poêles ornementaux domestiques.
Fusion 660 combine ainsi des références hétérogènes tout en faisant naître une communauté éphémère autour de valeurs partagées telles que l’économie circulaire, la réappropriation des moyens de production et l’émancipation collective par le partage des connaissances.
Avec Martin John Callanan, Alix Desaubliaux, Lauren Lee McCarthy
Curateurs Thierry Fournier et Pau Waelder
Participant·es Franck Ancel, Flora Bousquet, Flore Baudry, Aina Coca, Alexandra Ehrlich Speiser, Sophie Fontanel, Will Fredo, Raquel Herrera, Azahara Juaneda, Margot Saint-Réal, Claire Valageas
Mécènes du sud Montpellier-Sète, réouverture du 20 mai au 22 août
Production Mécènes du Sud Montpellier-Sète
Avec le soutien du Dicréam, Ministère de la Culture et de la Communication / CNC
Selphish a commencé une première fois le 11 mars 2020, avec les œuvres originales de Martin John Callanan, Alix Desaubliaux, Lauren McCarthy et !Mediengruppe Bitnik. C’est cette forme que décrit le catalogue qui peut être consulté ici. À l’occasion du déconfinement, l’exposition réouvre avec les trois œuvres du rez-de-chaussée seulement : Martin John Callanan, Alix Desaubliaux et Lauren McCarthy.
Installation de Coup De Canon pour l'exposition Modus Tollens au Réfectoire des Nonnes, à Lyon. Projet vidéo 360, Coup de Canon propose une visite immersive de la reconstitution mnémosyne d'une falaise secrète bretonne, bercé dans un hamac, près de la mer.
Pièce d'armure réalisée en collaboration avec Carin Kloniwski pendant la résidence Petit Jeu organisée au laboratoire NRV à l'ENSBA de Lyon. #alixdesaubliauxcarinklonowski Présentée et gagnée par Malakyff au Fotomat' de Clermont grâce à la résolution de notre jeu de piste pour obtenir l'item.
Pneuma, le souffle, est une des manières que nous avons d’être-au monde. En exhalant notre intérieur et en inhalant notre extérieur, nous nous mélons à notre environnement. Dans le panpsychisme, le psyche ou la conscience est partie d’un tout, présente dans chaque fragment de l’univers qui nous entoure. De la méduse informe au loup, à n’importe quelle entité digitale d’un jeu vidéo à nous-même : le monde est comme un gigantesque esprit rhizomatique. Les êtres humains sont constamment en train d’isoler des éléments du monde afin de les rendre intelligibles pour eux. Les algorithmes de Computer Vision, quant à eux, embrassent ce qu’ils voient comment un tout, sans établir de hiérarchir parmis ce que leur vision analyse, se contentant de dessinner ce que leur algorithme leur demande, avec ingénuité. Ces intelligences artificielles ne peuvent pas déterminer si une forme appartient à un univers virtuel ou réel : elle projettent une vision numérique naïve, sur tout sans distinction, qu’elles traduisent par un flux de formes et de lignes abstraites, où tous les êtres, animaux, virtuels, humains, sont représentés d’une manière égale. Panpneuma est une vidéo générée par un algorithme de Computer Vision programmé avec le logiciel Processing. Un montage de vidéo issues de jeux vidéos, de modélisations 3D ainsi que du monde réel lui est donné à analyser. L’algorithme rend compte alors d’images ambylopiques, où les limites entre le monde réel et virtuel sont troublées.