Installation
Faïence imprimée, engobe, documents d'archive, vidéo, son, 2021
Des dessins industriels sont réinterprétés et transposés vers des médiums complètement différents : céramique, onde sonore, dessins à la poudre à tracer. Les céramiques sont extrudées à l'aide d'une imprimante 3D qui est envisagée comme un outil de dessin plutôt que comme un outil de volume et de modelage. Cette installation est la troisième version du projet Sigils.
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Installation, performance
Fonderie artisanale, faïence cuite, théière en fonte, aluminium, tabliers de cuir
Un projet collectif en collaboration avec Lucie Desaubliaux, Thomas Portier, Manon Riet, Alisson Schmitt et Mathilde Vaillant
Exposé aux Ateliers du Vent à l'occasion des Langues de Feux, un évènement en collaboration avec les Ateliers du Vent, La Collective, Capsule Galerie, Le Bon Accueil et le Vivarium.
Fusion 660 est un projet de fonderie DIY imaginée par sept artistes du Vivarium - atelier artistique mutualisé. Adeptes des tutoriels en ligne, ils et elles se sont retrouvé·es autour d’une envie commune d’expérimenter des matières et des savoir-faire que personne d’entre elles et eux ne maîtrisait auparavant. C’est dans la joie de l’auto-apprentissage collectif et par l’imbrication de leurs différentes sensibilités qu’ont progressivement émergé les formes du projet.
En authentiques bricoleur·ses, elles et ils ont utilisé tout ce qui leur passait sous la main, et puisé de l’inspiration dans leur environnement le plus proche : la zone industrielle Route de Lorient avec ses quantités de tôle, de magasins de BTP et de motos, mais aussi de nombreux déchets volants. La première fonderie, à l’esthétique « punk-à-chien », permettait de recycler les canettes métalliques vides trouvées aux abords de l’atelier. Finalement, dans un souci de soin envers les participant·es à l’activation performative de la fonderie, le collectif a opté pour transformer les canettes au préalable en pièces d’aluminium plus épurées. Afin d’optimiser la production de chaleur, la fonderie s’est revêtu d’un habillage en céramique aux formes mi-végétales mi-animales, rappelant autant la figure mythique du dragon, la costumisation de motos pratiquée dans la zone ainsi que l’esthétique des poêles ornementaux domestiques.
Fusion 660 combine ainsi des références hétérogènes tout en faisant naître une communauté éphémère autour de valeurs partagées telles que l’économie circulaire, la réappropriation des moyens de production et l’émancipation collective par le partage des connaissances.
Texte de Isabelle Henrion
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Installation réalisée pour l'exposition Selphish
à Mécènes du Sud, Montpellier.
Avec Martin John Callanan, Alix Desaubliaux, Lauren Lee McCarthy
Curateurs Thierry Fournier et Pau Waelder
Participant·es Franck Ancel, Flora Bousquet, Flore Baudry, Aina Coca, Alexandra Ehrlich Speiser, Sophie Fontanel, Will Fredo, Raquel Herrera, Azahara Juaneda, Margot Saint-Réal, Claire Valageas
Mécènes du sud Montpellier-Sète, réouverture du 20 mai au 22 août
Production Mécènes du Sud Montpellier-Sète
Avec le soutien du Dicréam, Ministère de la Culture et de la Communication / CNC
Selphish a commencé une première fois le 11 mars 2020, avec les œuvres originales de Martin John Callanan, Alix Desaubliaux, Lauren McCarthy et !Mediengruppe Bitnik. C’est cette forme que décrit le catalogue qui peut être consulté ici. À l’occasion du déconfinement, l’exposition réouvre avec les trois œuvres du rez-de-chaussée seulement : Martin John Callanan, Alix Desaubliaux et Lauren McCarthy.
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Site de l'exposition
Installation, Faïence imprimée, engobe, documents d'archive, vidéo, son, 2021
8 minutes
PASSWORD : kelbi
Des dessins industriels sont réinterprétés et transposés vers des médiums complètement différents : céramique, onde sonore, dessins à la poudre à tracer. Les céramiques sont extrudées à l'aide d'une imprimante 3D qui est envisagée comme un outil de dessin plutôt que comme un outil de volume et de modelage. Cette installation est la troisième version du projet Sigils.
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Quelques tests réalisés avec mon imprimante 3D.
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Exposition à l'atelier Xavier Foret, à Lyon, de pièces de céramiques imprimées en 3D.
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Impression en céramique d'une série de tripodes de grès issus du même modèle 3D. Chaque impression est unique et subit les aléats de la matérialisation semi-mécanisée. Des cristaux de sulfate et d'alun sont synthétisés à même la surface des pièces.
Vues d'installations : Guillaume Seyller, à l'atelier Sumo pour l'exposition Point Omega avec Christopher Macinnes.
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Exposition à la galerie Modulab, à Metz.
Une imprimante 3D à céramique est construite de A à Z, en utilisant les ressources d’internet, des matériaux de récupération et les technologies d’un fablab associatif situé à Nancy. Le protocole de construction et d’apprentissage des techniques et savoirs nécéssaires à la réalisation de la machine est découvert lors du processus.
Cette imprimante, qui utilise un compresseur à air afin d’extruder de l’argile est utilisée pour générer des montagnes. Lors d’une exposition - laboratoire à la galerie Modulab, à Metz, elle imprime une dizaine de pièce par jour. Les montagnes sont d’abord conçues à l’ordinateur, de manière procédurale, parfaites, vides et creuse,s avant d’être matérialisée puis disposées au fur et à mesure dans la pièce. Une matrice, tracée au bleu de méthylène, rappelle l’espace numérique duquel elles sont issues et les implante au sein d’un système de mesure et d’échelle visuel.
Au cours de cette session de travail, j’explore la relation entre l’artiste et sa machine-outil en découvrant sa technicité, la manière dont elle va traduire et absorber le relief, comment ses aléats et ses mouvements tentent d’imiter le processus de formation de reliefs de la nature avec ses accidents, ses strates, ses hasards. Tout comme j’expérimente différents types de topographies, j’expérimente également différentes manières de travailler la terre et apprend à calibrer la machine en conséquence. Leurs spécificités, mais aussi leurs liens de parenté apparaissent dans le paysage ainsi formé. Au cours de cet expérience, je souhaitais dans un premier temps renverser le rapport artiste-outil en plaçant la machine dans la position de créatrice. Il s’avère en fait qu’il s’agit d’une collaboration, d’un travail de sculpture à deux mains et un extrudeur. Ce laboratoire est également un temps d’écriture et de recherche théorique, et de production de matière orbitant autour de ce projet. Il y a une anecdote à raconter pour chaque impression. Chaque montagne est datée, photographiée, scannée. Ce paysage gris qui se forme au fur et à mesure et qui emprunte sa couleur à l’univers de l’ordinateur dont il est originel permet de créer une nouvelle matière qui viendra nourrir de nouveaux projets, vidéo, sculpturaux, virtuels, éditoriaux.
72 montagnes d’argile ont été imprimées pendant ce laboratoire.
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